La marche de Jésus

Jean-Baptiste regardant Jésus qui marchait dit: Voilà l’Agneau de Dieu (Jn 1:36). Il y avait enfin un homme sur cette terre qui désirait en tout point marcher selon la pensée de Dieu, et plus que cela encore, un homme dont la volonté était d’accomplir l’œuvre que le Père lui avait donnée à faire.

Il a pris un corps humain pour marcher jusqu’à la croix et y mourir. Déjà Jean avait pu discerner, conduit par l’Esprit, que l’envoyé de Dieu était l’Agneau qui devait ôter le péché du monde.

Sa marche répondait aux exigences de la sainteté divine; il devait mourir pour régler la terrible question du péché. Il allait à Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et ceux qui lui sont envoyés. Le troisième jour tout s’achèverait pour lui (Lu 13:32).

Il a dû marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant sans s’accorder le moindre repos, allant de village en village, de lieu en lieu, ayant toujours la croix devant lui.

Rien ne pourra l’arrêter dans sa marche ici-bas: les attaques directes de Satan, l’opposition de tous les chefs religieux, les interrogations de ses disciples qui ne pouvaient pas comprendre ce qui motivait sa marche. Rien ne le détournera de son but, ni n’entravera ses pas.

Toutes les perfections de sa personne se discernaient dans toutes ses activités, dans toutes ses paroles, dans son enseignement. Il est allé au supplice avec détermination, affirmant que sa nourriture était de faire la volonté de Celui qui l’avait envoyé.

Il a marché sans chanceler, car il se confiait en Dieu et accomplissait sa volonté (Ps 26:1). Il a marché dans la lumière, sans trébucher: Si quelqu’un marche de jour, il ne trébuche pas, car il voit la lumière de ce monde (Jn 11:9). Non, rien n’a pu le détourner du but que son Père lui avait assigné.

Maintenant, l’Homme Christ Jésus est dans la gloire acquise à la croix. Il peut enfin s’asseoir avec son Père sur son trône (Ap 3:21) et goûter le repos après sa victoire.